Mission 2006
Le compte-rendu du du Président d'EVD : Philippe Van Gorkum
Vendredi 6 octobre 2006
Décollage de ROISSY à 11H30 - Escale à NIAMEY ( Niger )
- Arrivée à OUAGADOUGOU à 17H30, heure locale, décalage de 2 heures avec Paris.
Lors du passage au poste de police, il manquait l'adresse exacte de la
mission de DORI : ... obligé de sortir de l'aéroport
pour demander l'adresse à ceux qui nous attendaient ...!!
Après récupération des bagages, près d'une
heure après notre arrivée à OUAGADOUGOU, nous recevons
un accueil enthousiaste et chaleureux des Pères Blancs du Diocèse
de DORI.
C'est pour ma part la seconde fois que je pose les pieds à OUAGA,
et c'est avec joie que je retrouve mes amis.
Le Diocèse a mis à notre disposition un véhicule
4*4, TOYOTA LAND CRUISER, très confortable, et tout à fait
approprié pour le périple que nous nous sommes fixé.
Si en ville, ce véhicule n'apporte pas grand-chose, la brousse
africaine nous apprendra à apprécier ce véhicule.
( Pistes, Passages difficiles, ornières, trous, tôle ondulée,...)
Le chauffeur personnel de l'Evêque est chargé
de nous conduire durant notre séjour; En fin de journée,
nous allons prendre possession de nos chambres, Foyer Notre-Dame de Lorette,
très confortable, puisque nous avions des chambres ventilées,
climatisées, disposant de WC et douche. Un luxe... et situé
en plein centre de OUAGA.
Adresse à retenir pour ceux qui aurait à se loger sur OUAGA.
Prix pratiquement 4 fois moins cher qu'un hôtel ayant pignon sur
rue, pour un confort identique...
Après avoir pris une bière locale, excellente
et peu alcoolisée ( 4.2 °), nous dînons et passons notre première nuit burkinabé.
Dimanche 8 octobre 2006
Fin de matinée, départ pour DORI, au Nord Est du pays, notre "camp de base" pour 4 jours.
Trajet d'une durée de 3 heures et demi environ, la route est totalement
goudronnée de OUAGA jusqu'à DORI. En Novembre 2005, lors
du 1er séjour, les travaux avaient démarré à
la faveur de la campagne présidentielle, le président COMPAORE
ayant tout intérêt à montrer aux populations qu'ils'occupait
des routes...Si le revêtement n'est pas strictement plat, la
route est tout de même beaucoup plus facile qu'antérieurement,
puisque la piste ne permettait de rejoindre OUAGA qu'en 5 heures...en voiture.
Un Bus devait rouler toute la journée pour parcourir les 450 kms,
devant rouler au pas en de nombreux endroits...ornières, trous,
etc... Les pluies diluviennes ravinent complètement les sols
et creusent des sillons sur les pistes situation requérant une
forte concentration pour le chauffeur : l'anticipation est la règle d'or.
Les éleveurs de bétail parcourent la savane à la
recherche de pâturages et de points d'eau, les nombreux troupeaux
de chèvres, moutons, et vaches, traversant la route n'importe où
: la voiture poursuit alors sa route à la même vitesse, en
klaxonnant, les animaux ayant intérêt à déguerpir
rapidement...Si un animal est renversé ou tué, il vaut
mieux poursuivre sa route, sous peine de devoir subir le courroux du berger,
et de palabrer un certain temps pour déterminer la hauteur du préjudice...
Nous arrivons à DORI, un peu fatigués, à la Mission,
avant de s'installer dans notre hôtel. Petit hôtel de province,
sans grand confort, mais chambres disposant néanmoins de la climatisation.
Lundi 9 octobre 2006
Après avoir fait le plein, " Vous ne viendrez plus chez nous par hasard...", et acheté de l'eau, nous partons. Si en France, il faut à peine une heure pour parcourir la distance, là, il nous faut un peu plus de 2 heures, l'état de la piste nous obligeant très souvent à rouler au pas, sous peine d'être projeté à l'intérieur du véhicule...
Les camions creusent des ornières impressionnantes, que notre véhicule franchit, mais avec beaucoup de prudence...C'est dans ces circonstances que l'on mesure les qualités de notre chauffeur...Il sent la route...Nous franchissons quelques radiers, endroits cimentés pour franchir les cours d'eau où le ravinement est tel, qu'on se demande comment le camion que nous avons doublé, fera pour franchir l'obstacle...
Nous arrivons à SEBBA. La chaleur est très forte, la température est supérieure à 35°.
Accueilli par le Père Célestin, nous nous désaltérons,
puis allons voir les puits qui ne fonctionnement pas.
( Il ne s'agit pas des puits financés par l'association ).
Le mécanisme de ces puits est en panne, et comme souvent en Afrique,
personne ne répare, ou se préoccupe du problème...
La maintenance est en effet un problème...Le système défaillant est un modèle
de pompe indien, dont la longévité n'est pas extraordinaire.
Ce matériel est moins fiable que les pompes VOLANTA, système
mis en place à la paroisse de SEBBA.
La commune compte au moins 2 puits en panne, situation entraînant
un engorgement aux autres forages, les habitants démarrant leur
corvée d'eau à partir de 4H ou 4H30 du matin...File d'attente, disputes,etc...
Nous analysons les causes du problème avec certains responsables
locaux, et proposons de réparer ces 2 ou 3 puits, et de remplacer
le système indien par les pompes VOLANTA.
Il est convenu qu'un diagnostic soit opéré par le responsable
local, transmis à l'OCADES ( Organisation Catholique pour le Développement
et la Solidarité : sur Internet : taper OCADES ), afin que nous
obtenions les devis correspondants.
Nous abordons ensuite la question relative à la scolarisation des
enfants. Le Taux de scolarisation reste faible, car les enfants doivent
s'occuper des troupeaux, et donc partir pour trouver les pâturages
et les points d'eau...Durant cette période, ils ne sont pas à l'école...
Deuxième aspect du problème : le coût de l'inscription
et le budget des fournitures scolaires.
Compte tenu des ressources des parents, les moyens dont disposent les
enfants sont presque inexistants...
Nous demandons à ce qu'ils nous donnent les renseignements suivants :
.coût d'une inscription en classes de CE, CP et CM
.coût d'une inscription en classes de secondaire
.fournitures scolaires demandées par les enseignants pour l'année,
à chaque niveau.afin de définir des actions pour tenter
de palier à ces problèmes.!
( Achats de fournitures, prise en charge des droits d'inscription, parrainage
d'enfants, etc...)
Après le déjeuner, préparé par le cuisinier
de la paroisse, nous effectuons une visite diplomatique au responsable
de la paroisse et au Chef de la Police Locale.( Cela peut servir un jour...).
Pressés par le temps, nous reprenons la route pour aller voir les
forages financés par l'association :
.Village de BATIBOGO, à mi-chemin entre SEBBA et DORI
.Village de TAPABORE, à 18 kms de BATIBOGO, en pleine brousse
.Village de LENRINGANA, à 6 kms de TAPABORE, en pleine brousse
BATIBOGO : un villageois nous emmène sur le lieu du forage, lequel
a échoué : pas d'eau. Le forage se trouve au milieu d'un
champ de sorgho, le trou étant recouvert de branchages,...Nous
conseillons de recouvrir ce trou de traverses de bois, et de grillage
afin qu'un enfant ne puisse y tomber.
TAPABORE : nous traversons la piste principale, et nous nous engageons
sur celle menant à TAPABORE.
La piste est pratiquement invisible, et il faut l'assistance d'un villageois
de BATIBOGO pour nous conduire au village. Nous traversons la savane,
des endroits inondés, un gué, contournons des villages,
...nous sommes perdus, mais le chauffeur sait où il se trouve.
Parfois, nous avons devant nous un chemin, de la largeur d'une piste cyclable,
que nous empruntons avec notre 4*4, pour se retrouver quelques instants
plus tard sur un terrain plat, roulant...Etonnant. Pour parcourir
18 kms, une heure...!!!
Nous arrivons au village, pratiquement désert, ses occupants étant
aux champs. L'ancien du village accourt pour nous saluer, heureux de nous
retrouver, après notre première visite de Novembre 2005.
Compte tenu de la météo, le vent se lève, le ciel
s'assombrit rapidement, nous partons voir le forage réalisé,
pressé par notre chauffeur, un peu inquiet de l'évolution
météo. Le temps de descendre, de prendre une photo, la pluie
s'annonçant...., nous prenons la direction de LENRINGANA, lieu
du second forage.
Après 6 kms de véritable brousse, retrouvant parfois un
véritable mur d'herbes hautes devant nous,
nous arrivons au forage de LENRINGANA.
Quelques photos, le temps de saluer quelques personnes accourant pour
saluer notre venue, notamment cette jeune femme, courant depuis sa case,
environ 300 à 400 mètres, et venant vers nous, pour nous
dire bonjour, les yeux remplis de joie, de voir des étrangers près
de son village, voir le forage, comme pour nous remercier .Le bonheur
est vraiment simple à voir...
Belle image que nous conserverons.
Puis nous repartons, les craintes de notre chauffeur se confirmant. La
pluie s'abat sur notre route, transformant la savane en une immense flaque
d'eau, les rigoles se formant très vite et ravinant fortement le
sol. C'est impressionnant, de voir cette pluie diluvienne, remplissant
très rapidement les mares et autres petites retenues d'eau. Nous
atteignons la piste SEBBA-DORI, après avoir fait le même
chemin en sens inverse, tout aussi introuvable pour nous, mais pas pour
notre chauffeur et notre guide. Nous arrivons à DORI vers 19 heures,
fatigués, contents d'avoir pu voir les forages, mais déçus
de ne pas avoir rencontré les villageois plus longtemps.
Dîner à la Mission de DORI, avec les Pères Blancs,
remplis d'humour et ne se prenant jamais au sérieux.
Mardi 10 octobre 2006
Piste épouvantable, défoncée par les camions, nombreux
radiers, etc...la vraie piste africaine, bien travaillée par
les pluies. Aux termes de deux heures assez éprouvantes, nous arrivons
à la mission de ARIBINDA, où nous buvons de l'eau fraîche
avant de repartir en brousse, pour repérer un village où
un forage est envisagé.
ARIBINDA est entourée de collines rocheuses, de hauteur moyenne,
mais encerclant totalement la petite ville. Cette cuvette était
censée protéger ses occupants dans la passé, des envahisseurs.
Nous partons vers 10H30 pour le village de KEOKO situé à 50 Kms de ARIBINDA, en pleine brousse, isolé du monde...
La pire piste que nous ayons à emprunter jusqu'à maintenant, sortant d'un ensablement grâce aux 4 roues motrices, traversant des gués ( à sec) mais totalement défoncés, et franchis en 1ère, ballotté de gauche à droite à l'intérieur du véhicule; nous avons utilisé le Toyota Pick up de la Mission, le Land Cruiser étant trop large et trop haut pour franchir certains endroits. Une crevaison nous retarde quelques temps, mais le professionnalisme de notre chauffeur est réconfortant. Nous ne pouvons être inquiets, la confiance en lui, étant totale.
La chaleur est implacable, et nous apprécions de l'eau fraîche
( en bouteille) à notre arrivée dans le village, après
1H30-2H de piste et le franchissement d'un gué .
Quel accueil ! Le catéchiste nous reçoit dans sa maison,
sous un auvent de paille, nous apportant de l'eau, que nous ne buvons
pas, mais acceptée et bue par les Pères Blancs habitués
à la boire, nous proposant des graines de sorgho cueillies quelques
instants plus tôt par sa femme, qui venait d'avoir un petit garçon,
âgé de 2 mois. Quel joie pour eux de nous recevoir, nous offrant lors de notre départ,
une douzaine d'oeufs.!
Je laisse à sa femme quelques savons et produits d'hygiène
divers, don qui fait son bonheur.
( Produits d'accueil récupérés dans les hôtels en France...)
En brousse, un village c'est : des chemins ( piste cyclable ), des cases, des champs, et c'est tout...aucun commerce...l'école
se trouve à quelques kilomètres...
Nous quittons ce responsable, après qu'il nous ait montré
un puits, profond de 26 mètres, ayant encore un peu d'eau, mais qui sera à sec courant Février ou Mars.
Habitat peul :Ecole de KEOKO :
La pluviométrie 2006 a été très insuffisante
dans le pays. Comment font-ils par la suite , sachant que les premières
pluies ne tomberont qu'en Mai-Juin 2007 ? Ils parcourent des kilomètres
pour ramener de l'eau, dans des jerricans, etc...
Il est donc envisagé la réalisation d'un forage dans ce
village, forage qui permettrait à des centaines de villageois d'avoir
de l'eau toute l'année, eau claire et potable.
Une étude va être diligentée pour sa faisabilité,
mais un problème se pose, et de taille : le matériel devra
être amené par des charrettes tirées par des ânes,
au vu de l'état de la piste. En saison des pluies, Juillet-Août,
la piste est impraticable, on ne passe plus, le filet d'eau étant
devenu une rivière avec un fort courant.
Malgré ces difficultés, nous espérons pouvoir contribuer
à sa réalisation, car les bienfaits pour la population seraient ENORMES.
Nous reprenons la route du retour, par la même
piste, toujours aussi difficile, et faisant l'expérience d'être
derrière la Cabine, à l'extérieur, se tenant aux
barres du pick-up, ballotté très fortement, la chaleur brûlante
contre le visage,...Vive l'Afrique...
Une halte à mi-chemin, chez un agriculteur, qui nous donne des pastèques, et des aubergines.
Mercredi 11 octobre
Près de ces retenues d'eau, la densité de la population
est plus forte, et les animaux trouvent l'eau pour s'abreuver...Ces
surfaces d'eau sont utilisées par les populations ( Toilettes, Eau à boire) les cultures maraîchères et l'abreuvage des animaux
Arrivés à MANI, nous sommes accueillis par le Père
MICHEL, premier contact au Burkina Faso
et nous allons visiter le dispensaire tenu par une religieuse.
Ancien dispensaire regroupant des habitations pour lépreux
Nous lui demandons les maux les plus fréquents qu'elle doit soigner
: paludisme, diarrhées, douleurs diverses.
Je lui demande comment elle se procure ses médicaments : par une
Française qui lui envoie régulièrement un carton
de médicaments.Et quand elle ne reçoit rien de son amie
française : elle n'a rien. Que dit-elle à ses malades :" il n'y en a pas...".
Puis nous allons visiter l'école de MANI , établissement
( quel bien grand mot...) qui regroupe 2 ou 3 bâtiments, comprenant 7 ou 8 classes. ( CE, CP et CM). 75 à 90 élèves par classe...tous
ne sont pas encore rentrés ( élevage).2 ou 3 élèves par banc.
Des fournitures au compte-gouttes...Des moyens dérisoires...
Nous faisons quelques photos des classes, entraînant des joies d'enfants extraordinaires...
Ils sont contents de nous recevoir dans leur classe.
L'instituteur leur demandant de s'asseoir, l'ensemble des élèves
répond : " je m'assoie "...!!!
Le Directeur nous explique les difficultés de certains parents
à inscrire les enfants à l'école ( problème
de budget), à acheter les fournitures.
L'école compte environ 250 à 300 élèves, et
ne dispose pas de sanitaires, ni d'eau courante...
Puis nous rendons visite à la classe maternelle,
chaque enfant étant en uniforme...Le Père Michel nous
emmène dans un village situé à 15 kms, que nous atteignons
par une piste de bonne qualité, village dans lequel toutes les
communautés participent à la construction de l'église
catholique. ( Catholiques, Musulmans, etc...)
Cette église, malheureusement, s'est effondrée en Mai 2006,
à la suite d'une violente tempête de vent. Le chef du village
, assez jeune ce qui est surprenant, est venu nous saluer, et a posé
pour la photo_souvenir...Puis nous repartons vers BOGANDE, un peu
au Sud de MANI.
Retour par MANI, puis DORI.
Jeudi 12 octobre 2006
Nous retournons vers GOROM-GOROM, jour de marché.
La piste est empruntée par nombre de véhicules, surchargés,
transportant marchandises et voyageurs, les côtés de la piste
par les cyclistes, motocyclistes et piétons.
Ce marché est important, tant par le nombre des commerçants,
que par le marché aux animaux : chèvres, moutons, vaches
et dromadaires.
La religion principale est l'islam, les nombreuses mosquées sont
là pour en témoigner.
Nous "visitons" les dégâts causés par les
inondations durant la saison des pluies : maisons en terre effondrées,
etc...
Un campement de réfugiés ayant été
installé à la sortie de la ville...abris sommaires recouverts
de bâches plastiques bleues.. Le lendemain est prévue une
"conférence gouvernementale" sur la prévention
des catastrophes naturelles dans la ville (!) : cortège de voitures
officielles que nous croisons sur notre route du retour, et photo_de propagande
traditionnelle : le ministre remettant un sac de mil à une femme
démontrant ainsi tous les efforts que le gouvernement fait pour
les classes défavorisées...
Avant de quitter GOROM-GOROM, nous rendons visite aux Soeurs qui tiennent
le dispensaire et l'orphelinat, et nous laissons à la soeur
infirmière des médicaments ramenés de France , qui
la comblent, comme un flacon d'alcool à 70°, produit qui lui
manquait...
Après le déjeuner, nous rentrons à DORI, saluons
les Pères de la Mission, et prenons la route de OUAGA, où
nous passerons la fin de notre séjour.
Vendredi 13 octobre 2006
En 3/4 d'heure, le chenal d'eaux usées et pluviales, à sec,
se transforme en cours d'eau, eau de couleur rougeâtre pleine de
latérite, charriant tout sur son passage; les rues ou ruelles (?)
des quartiers sont totalement inondées. Pas de trottoirs, pas de
caniveaux,...Absence totale de tout à l'égout. C'est
impressionnant.
L'eau se déverse ensuite dans un bassin, pour être "nettoyée"
avant d'être renvoyée dans le barrage alimentant OUAGA. Malgré
la force "dévastatrice" de cette chute d'eau, il n'en
reste pas moins vrai, que tout ce qui est pris...est pris, et que
cette averse est tout de même appréciée. 2 heures
plus tard, le chenal est à sec...!Fin de matinée, nous
visitons le site de production des pompes VOLANTA, système utilisé
sur les forages, et très fiable, dans la "banlieue" de
OUAGA à SA ABA.
Qui plus est la production est locale, ainsi que la maintenance. L'atelier forme des villageois pour assurer l'entretien des pompes installées. Nous sommes reçus par le Père Kalomogo de la Sainte Famille, qui nous guide au travers de l'atelier de mécanique, et noux explique la fabrication des différentes pièces de la pompe, nous montre le stock de pièces détachées, très bien rangé. Un véritable atelier, une organisation, ...remarquable, nous sommes très agréablement surpris par cette organisation. A l'extérieur, il nous montre une pompe en marche, sur laquelle un ingénieur hollandais poursuit les recherches pour encore en améliorer les performances. ( Solaire, etc...)
Il nous indique certaines données financières ( Prix de
la pompe, coût de son installation, dépannages,..) et nous
confirmequ'il est possible de remplacer le système INDIEN par le
système VOLANTA. Nous en prenons acte, et faisons la liaison avec
les forages de SEBBA, système Indien, à réparer.
Nous le saluons, non sans avoir échangé sur la Bretagne,
puisqu'il a vécu une partie de sa formation à ...LORIENT.
Nous profitons de notre après-midi pour faire quelques emplettes,
assaillis par tous les marchands ambulants, et nous voir proposés
divers produits montres, chemises, nappes,...
Nous évitons de nous faire arnaquer, grâce au concours de
nos compagnons burkinabe.
Samedi 14 octobre 2006
Puis retour en France, fatigués, mais satisfaits de notre voyage, tant dans son contenu et ses objectifs, que dans les rencontres que nous avons vécues.
Pays Pauvre, mais ô combien attachant, où tant de choses sont à faire...
A Bientôt, l'AFRIQUE.
Quelques photos que vous pouvez
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