Mission 2008
Départ PARIS CDG à 11H30, avec une 1/2 heure de retard.Voyage bien passé, escale à NIAMEY (NIGER), puis OUAGADOUGOU, arrivée à 17 h30 Heures locales, cad 19h30 heure française.
Installation au Foyer ND de Lorette, en plein centre, centre d'accueil pour les prêtres, et autres. Bien. Un peu fatigués, mais heureux.
Dîner avec nos amis de l'OCADES, puis coucher, repos réparateur.
Aujourd'hui, mercredi 11/6: opération 1 : Change, Plein de la voiture , (véhicule pick-up TOYOTA HILLUX, très bien ), puis visite au Centre de la Sainte Famille pour voir la fabrication des pompes VOLENTA .
Visite intéressante, et de bons tuyaux : notamment les tarifs s/pompe VOLENTA, les besoins pour l'école primaire ( de CP à CM2) : ils sont ...65 en moyenne par classe....On croit rêver..!!
Puis renseignements s/le bateau GENES-LOME, et nous sommes allés cet AM voir le responsable d'une entreprise de transitaire.
Nous le revoyons lundi 16/6 à 11H30, pour avoir les conditions financières.
Nous sommes allés rendre visite au Père Michel, 1er contact de l'association au BF.
Surprise de voir un container à la clinique, un container ...rempli de bicyclettes ( en bon état ) ramené par une ASSO italienne,
dont le représentant nous a fait connaître le responsable de l'OCADES pour les formalités relatives à l'importation des Containers.
Contact très utile...intéressant.. Nous allons approfondir ces contacts à notre retour.
Nous terminons l'AM : renseignements s/marché des camions, prix, formalités fiscales et douanières, etc...
et par un RV avec le responsable d'une association dont nous avons parlé le 30/5, à 19H, soit 21H heure française.
Ce soir, dîner avec nos amis, et départ 8H, vers DORI.
Ce 1er jour est très utile, et nous a donné de bons tuyaux.
Le responsable du transitaire s'informe de l'état des routes entre NOUAKCHOTT et BAMAKO, sachant que selon ses dires, la route entre BOBO-DIOULASSO et BAMAKO est bonne.
Demain, jusqu'à samedi journées bien remplies : DORI, SEBBA, Villages de brousse, puis ARIBINDA, GOROM-GOROM, DORI, puis Dimanche, Lundi et Mardi : OUAGA.
17/06/08
Voyage préparation mission octobre 2008 (suite)
Nous sommes partis à DORI, jeudi matin vers 8H30-9H sous le soleil, 1/2 heure pour aller jusqu'au péage, sortie OUAGA, après avoir fait le plein de notre 4*4.
Paul est notre chauffeur - chauffeur de Mgr l'Evêque de DORI. Route sans problème, goudronnée, conduite rapide, ... mais gourmande en carburant!
Peu avant DORI, nous avons aperçu au loin des volutes blanches, claires qui montaient dans le ciel, puis blanc soutenu. Là, Paul s'est arrêté et nous a dit " on met les bagages à l'intérieur ". Il avait senti la pluie...
En effet, les volutes blanches se sont transformées en nuages de sable, et de terre rouge , la latérite, qui formait un véritable mur... rouge. Magnifique, avec un vent qui faisait avancer ce mur... Spectacle impressionnant que nous découvrions, un peu ébahis.
Nous avons pénétré dans ce mur de sable et de poussière, phares allumés, visibilité limitée à 20 m, le vent se renforçait, puis les 1ères gouttes sont arrivées, ... et la pluie, tant attendue au pays, s'est abattue sur la route et les alentours de manière très violente. Belle tempête de sable, de terre, de vent et d'eau. Rapidement, les filets d'eau se sont transformés en petits torrents ravinant tout sur leur passage.
Nous sommes arrivés à DORI, vers midi, sommes allés à l'Evêché et avons été reçus par Mgr OUEDRAOGO, pris possession de nos chambres, et avons déjeuné.
L'après-midi, au lieu d'aller à SEBBA et y dormir, nous sommes restés à DORI, car un peu fatigués, et avons profité de l'après midi pour définir avec Bertrand SAWADOGO, responsable de l'OCADES ( Organisation Catholique pour le Développement et la Solidarité) les villages devant bénéficier d'un forage, discuté de la réparation des puits de SEBBA, et avec un compte-rendu comptable digne de ce nom, approché les besoins à satisfaire.
En fin d'aprés midi, ballade à DORI, puis dînet et coucher. Nuit chaude, chambre ventilée mais non climatisée.
Le lendemain, départ pour SEBBA, à 8H30, arrivée vers 10H. Piste acceptable, mais qui souffrait déjà des pluies reçues, avec le passage délicat des radiers, et de certains ponts.
Accueillis par le Père Célestin, avec une bonne bière, nous avons discuté un peu, avant daller voir les 4 puits réparés, et rendu visite au Proviseur du Lycée de SEBBA, remplacé pour l'occasion par son intendant, étant pris par les épreuves du BEPC à GOROM-GOROM.
L'intendant nous a exposé les difficultés (je crois que le mot est faible et que la richesse de la langue française devrait permettre de trouver traduisant la situation réelle... Dominique saura vous en parler ) qu'il rencontrait pour assurer un enseignement de qualité : fenêtres manquantes laissant libre voie au vent et à la pluie, manque cruel de fournitures, bibliothèque ...vide, les élèves étant demandeurs de romans,..., bureaux des responsables (Proviseur, intendant et secrétaire) décorés à a poussière, meubles en piteux états, plafonds... ouverts; salles de classe : murs à repeindre, protection du bois anti-termites, réparation plafonds, pas de corbeille à papier... Bref les besoins sont immenses.
Notre proposition dont on parlera le 27/6: refaire les salles de classe, réparer les fenêtres, kits de fournitures scolaires, prise en charge des frais de scolarité, et des frais de cantine pour certains élèves, lesquels travaillent souvent le ventre vide...
Ah, j'oubliais : effectif par classe : entre 90 et 113 ..... Problème à résoudre : sachant qu'en France, le corps enseignant déclenche une grève pour avoir un effectif ne dépassant pas 27 ou 30 par classe, que la croissance de la population burkinabé augmente les effectifs régulièrement, que la construction d'une classe peut être réalisée en quelques mois (le nombre exact est à trouver ), quel est le temps qui s'écoulera à partir de 2008, c'est à dire le nombre d'années, pour que les effectifs burkinabe par classe ne dépasse pas 30 ?
Nous avons la réponse. Vous n'en trouvez pas? il est vrai que le calcul doit être effectué avec plusieurs inconnues. La réponse................................................................un certain temps !
Déjeuner avec Célestin, Paul, et d'autres, très sympa, fort convivial, et très bon, au cours duquel nous avons listé certains besoins (batterie de cuisine, vaisselle, mixeur, batteur, meubles de cuisine, étagères, tables de cuisine...).
Départ début d'AM vers les villages de TAPABORE et LERINGA, lieux des deux premiers forages.
Déplacement en pleine brousse, qui s'arrête à un gué, l'eau nous interdisant de poursuivre, le pick-up étant trop bas. Très déçus de ne pas voir ces deux puits, et les populations de ces villages.
Retour sur la piste principale au Village de BATIBOGO, où on nous demande : vêtements p/enfants de 4 à 12 ans, chaussures baskets, et un moulin à céréales pour moudre le mil, remplaçant le travail de la femme, pilant le mil de façon traditionnelle mais fatigante. La femme nous demande une robe...
Puis retour à DORI, où nous avons vu un Bouri, endroit circulaire rempli d'eau (comme une carrière après exploitation, mais bien finie) et tout autour dans un grand cercle, des jardins familiaux : cultures potagères : demande exprimée, assez fortement : des sachets de graines ( salades, carottes, choux,aubergines, radis, ...).
Belle réalisation, récente, puis faite après 10/2006, date de notre dernier voyage.
Le soir, nous avons regardé le match de football, en étant pour l'un très content de la victoire Orange, et l'autre, assez silencieux.... Quelle honte nationale ?!?!?!
Samedi. Nous partons pour GOROM-GOROM, avec notre pickup, la piste étant en certains endroits. Submergés d'eau, le passage des radiers se fait en 1ère. Nous visitons le dispensaire, bien organisé et bien tenu (Dispensaire, maternité, Pharmacie, Orphelinat, et Centre d'accueil de 10 chambres ( dont 5 climatisées ).
Nous avons été bien reçus...par les petits bambins, dont certains ne nous lâchaient plus la main. Beaux et tendres souvenirs. Nous leur apporterons en Octobre : jouets (de 1 à 6 ans), petits vélos, vêtements pour enfants de 1 à 6 ans, et sans doute des sacs de poudre de lait.
Puis visite au Père Pascal, qui nous montre le dénuement dans lequel il vit. Nous pleurons vraiment ... la bouche pleine... Il nous transmet ses besoins les plus urgents scolaires, équipements cuisine, lits, ..
Puis départ, sous le soleil vers ARIBINDA, plus à l'Ouest, où il fait chaud. Reçus à la mission, déjeuner à l'improviste mais très accueillant, visite de la chapelle en construction, réception du jeune que nous parrainons et qui a été reçu à son brevet, il était très content.
Puis retour vers DORI, un peu de repos, ballade à DORI où nous nous renseignons sur le prix des charrues 32000 F.CFA ...1er prix, les mêmes à OUAGA, 17500 F.CFA...1er prix, donc négociable. La couleur devrait être responsable de ces écarts inflationnistes. Outil trés trés utile pour faciliter et augmenter la productivité des travaux agricoles, pour la plantation du Mil. Nous pensons en acquérir une dizaine pour les donner aux villageois. Soirée : dîner, échanges et ... dodo.
Le lendemain départ pour OUAGA, journée de détente.
Lundi : achats touristiques, visite société de transit, de transport, nombreux renseignements obtenus, notamment sur les difficultés assez grandes touchant la Mauritanie (Camions, passage de véhicules )
les risques existent et en devront être éludés, nous en reparlerons tous ensemble le 27/6 prochain.
Hier soir, lundi 16/6, nous avons dîner avec Mgr et la soeur responsable du dispensaire de GOROM-GOROM.
Ce matin, qq achats, derniers renseignements, puis douche, réglement final des chambres.
Déjeuner, puis nous décollons à 20H15 , (+ 2 heures heure française), escale à NIAMEY au Niger, arrivée à Roissy CDG à 6H00, si l'horaire est respecté.
Nous sommes contents de notre séjour, avons pu localiser et définir, les besoins par site géographique, pris conscience des difficultés importantes liées aux frontières pays et douanes.
Quelques photos que vous pouvez
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